Sourate 1. Al-Fatiha Prologue - Traduction française

La majorité des savants la classent parmi les sourates mecquoises (révélées avant l'hégire).Le verset 87 de la sourate Al-Ḥijr (« Et certes, Nous t'avons donné les sept versets formant le Coran grandiose ») est cité comme preuve que Al-Fatiha est parmi les premières révélées.

Certains exégètes considèrent que la sourate aurait été révélée à la Mecque puis citée ou confirmée à Médine.

Enseignements et éléments d'importance notable

Le nom « Al-Fatiha » signifie « L'Ouvreuse » ou « L'Ouverture », car elle ouvre le Coran.Elle est considérée comme « la Mère du Livre », « les sept versets souvent répétés » et « la clé du Coran ».

Structure et thèmes principaux

• Louange à Dieu (versets 1-4) : Le Tout-Miséricordieux, le Très Miséricordieux », « Seigneur des mondes », « Maître du Jour du Jugement ».
• Déclaration de culte et de dépendance (verset 5) : C'est Toi que nous adorons, et c'est Toi dont nous implorons secours.
• Prière de guidée (versets 6-7) : Guide-nous sur le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de bien, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.

En cela, elle synthétise plusieurs piliers de la foi : la louange, la miséricorde divine, le Jour du Jugement, l'adoration exclusive,la demande de secours, la quête de guidance, et la distinction entre les voies de la droiture et de l'égarement.Elle est requise dans la prière (salât) musulmane : l'imam ou le fidèle doit la réciter dans chaque unité (rak‘ah) de la prière canonique.

Verset capital

On peut identifier plusieurs versets comme particulièrement fondamentaux :le verset 6 : اهْدِنَا الصِّرَاطَ الْمُسْتَقِيمَ (« Guide-nous vers le droit chemin »), souvent considéré comme le cœur de la sourate, car il exprime la demande de guidance divine, centrale dans l'islam.

Le verset 5 : إِيَّاكَ نَعْبُدُ وَإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ (« C'est Toi que nous adorons, et c'est Toi dont nous implorons secours ») est également fondamental, car il résume la relation entre le serviteur et son Seigneur.

Ainsi, il existe au moins un verset qualifiable de capital — notamment les versets 5 et 6 — pour leur portée théologique et spirituelle.